Bretagne / Dom-Tom

Édition 1980

Les DOM-TOM. C'est là le nom que l'Etat français a donné à ce qui lui reste de son empire colonial. Niant le mouvement historique de décolonisation, le gouvernement français refuse toute évolution et s'accroche à ses « confettis de l'empire ». Quand acceptera-t-il enfin que les peuples de l'espace français puissent décider librement de leur destin et gérer eux-mêmes leurs propres affaires ? Questions abordées par des débats et des films programmés, comme West Indies de Med Hondo, ou le premier film antillais, La machette et le marteau de Gaby Glissant. Et encore Coco la fleur emblématique du cinéma populaire antillais de Christian Lara, Sucre amer de Yann Le Masson à la Réunion.

Côté Bretagne, Yezh ar vezh (la langue de la honte) de Philippe Durand sur l'extinction programmée de la langue bretonne, Chroniques des années tristes, histoires parallèles d'un viticulteur occitan et d'un agriculteur breton, de Alain Aubert, et la première de Plogoff, des pierres contre des fusils de Nicole et Félix Le Garrec.

Un film emblématiqueAimé Césaire, une voix pour le 21ème siècle d’Euzhan Palcy – extrait
La réalisatrice de Rue Cases Nègres a signé cette trilogie d'une durée de 2h35 issue de 40 heures de tournage sur 6 mois avec le grand homme.

Notes :
Une grande réalisatrice des Antilles , Sarah Maldoror, voir la fiche sur le site Africultures
http://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=4156
Le site Gens de la Caraïbe pour toute l’info culturelle de ce coin du monde
https://www.facebook.com/gensdelacaraibe/
Manifeste pour les produits de “haute nécessité“
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/16/neuf-intellectuels-antillais-contre-les-archaismes-coloniaux_1156114_823448.html

  • 2008 : disparition de Aimé Césaire